«On souhaite revaloriser les métiers de la forêt»

La forêt occupe une importante superficie sur l’ensemble du territoire de la MRC de Coaticook, d’où la raison pour laquelle ce secteur d’activités retient l’attention des organisateurs du prochain Forum socio-économique, lequel aura lieu le 18 avril prochain.

Signalons que tous les intervenants et acteurs des principaux secteurs d’activités (agriculture, forêt, commercial, industriel, loisirs, communautaire, etc.) ont amorcé leurs devoirs et réflexions depuis un bon moment déjà en vue de ce rassemblement qui permettra l’élaboration d’un plan quinquennal. «La tenue d’un forum comme celui-là éveille notre conscience, c’est bon, ça nous fait prendre conscience de ce que nous possédons, fait valoir Henri Parizeau, maire de St-Venant et répondant pour le secteur forestier en vue du forum. «La forêt continue de s’avérer une richesse dans notre région, c’est sûr qu’elle vit actuellement une crise, mais c’est justement un bon moment pour se questionner, pour revoir nos méthodes de travail.»

Parmi les enjeux de la foresterie, Henri Parizeau reconnaît qu’il faudra trouver des façons d’améliorer les pratiques d’exploitation en milieu privé. «Mais il faudra le faire, dit-il, en tenant compte dans le cadre d’une perspective de développement durable.»

L’amélioration de la qualité de l’eau, apparaît comme étant l’axe de développement numéro un. Dans un tel cas, il n’est pas étonnant de constater que les intervenants du secteur forestier devront adopter des pratiques visant à protéger les cours d’eau afin de diminuer l’apport en sédiments issus de l’érosion des sols. «Les propriétaires sont de plus en plus conscientisés à ça, mais il y a encore du travail à faire», mentionne Henri Parizeau, un valeureux producteur agricole de la région.

Identifier et protéger le patrimoine naturel sont aussi d’autres enjeux à considérer. «On souhaite aussi revaloriser les métiers du secteur de la forêt, poursuit Henri Parizeau. Il faut donner le goût aux jeunes de travailler en forêt. Ça pourrait se faire par l’implantation d’un programme spécifique dans nos écoles (CRIFA).»