Marie-Ève Cormier est déterminée à poursuivre l’œuvre amorcée

La nouvelle directrice du Pavillon des arts et de la culture de Coaticook (PACC), Mare-Ève Cormier, est maintenant en poste. Et à en juger par l’enthousiasme dont elle a fait preuve, lundi soir, dans le cadre d’un «5 à 7» servant à faire les présentations,la continuité du Pavillon des arts semble entre bonnes mains.

Quelques invités de circonstance, les membres du personnel du PACC et les membres du conseil d’administration furent effectivement conviés, lundi soir, dans la grande salle, afin de faire connaissance avec celle qui succède à Robert Scalabrini.

Originaire d’Outremont, Marie-Ève a été préférée à 43 autres candidats qui aspiraient à cette responsabilité. Les membres du comité de sélection, en collaboration avec la firme Arton, ont arrêté leur choix sur elle en raison de ses expériences, notamment dans le domaine des communications. «Tout au long de mon parcours professionnel, j’ai développé des compétences qui vont m’aider à relever ce défi», a confié au Progrès celle qui a œuvré pour divers médias, de la télévision communautaire à Radio-Canada en passant par la radio et divers postes reliés aux communications et à la promotion.

Elle a notamment contribué au succès du Festival international d’été de Québec il y a quelques années. «C’est à travers ces divers mandats que j’ai puisé mes expériences», ajoute madame Cormier qui avoue bien aimer ce qu’elle voit depuis son arrivée à Coaticook. «Quand j’ai lu la description de tâche de ce poste, il y a quelques semaines, lors de la Foire des villages (à l’UQUAM), j’ai immédiatement su que je pourrais me plaire dans une telle ambiance de travail. Dès le lendemain, je partais avec mon fils en direction de Coaticook, question de visiter la région», d’émettre celle qui est emballée à l’idée de contribuer à bâtir une programmation. «Il y a une belle salle ici pour recevoir les artistes, poursuit Marie-Ève Cormier. Je sais pertinemment bien qu’il s’agit d’un travail d’équipe (lire : en collaboration avec le c.a.). En fait, c’est la communauté qui nous dicte l’orientation de cette programmation. Et je suis très à l’aise dans ce genre de structure. Il revient aux gens de la région de s’approprier eux-mêmes ce lieu de culture et de spectacle.»

La principale intéressée a bien sûr des idées plein la tête, mais entend travailler en concertation avec les gens de son entourage. «Dès l’entrevue, j’ai suggéré des idées pour ajouter un complément à la programmation. On pourrait, par exemple, cibler davantage un public de jeunes. Tout ça reste à explorer, ça viendra», de signaler cette dernière au Progrès.

Quelques instants plus tard, la présidente du Comité culturel, Sylvianne Ferland, a officiellement procédé à la présentation de la directrice et madame Cormier a une fois de plus réitéré son intention de poursuivre l’œuvre amorcée. «C’est à travers les défis que l’on va apprendre à se connaître. Pour l’instant, a-t-elle dit, j’ai un immense respect pour les bénévoles qui donnent de leur temps ici de même que pour le travail effectué par mon prédécesseur, Robert Scalabrini.»

Sylvienne Ferland a cru pertinent de souligner le travail effectué par les membres du personnel en l’absence d’un directeur depuis près de trois mois. Linda Samson et Serge Trottier sont les deux personnes qui ont «tenu le fort» au cours de cette période.

C’est avec confiance et optimisme que Sylvianne Ferland dit amorcer cette seconde tranche de dix ans. «Lorsque Robert est arrivé ici il y a dix ans, tout était en devenir, tout restait à définir et nous avons cheminé ensemble tout ce temps pour faire du PACC ce qu’il est devenu aujourd’hui. Maintenant, dit-elle, nous savons davantage ce que les gens veulent, nous avons une meilleure idée de ce qui peut être fait, nous connaissons le potentiel de la salle. Bref, la situation est plus facile à gérer, il y a moins d’inconnu.»