Le phénomène Facebook gagne en popularité à Coaticook

Avec ses quelque 750 membres actifs, le site «Coaticook, ma ville!» sur Facebook est en quelque sorte en train de devenir un réel phénomène de société.

Son fondateur, Raynald Drolet, l’a tout d’abord créé avec l’optique d’obtenir des commentaires des citoyens sur la décision des élus. «Au début, je voulais offrir une vitrine pour le conseil municipal et pour faire participer la population. Après tout, en tant qu’élu, on prend les décisions pour les gens, pas pour nous», indique celui qui est également conseiller municipal depuis 2005.

Puis, tour à tour, se sont ajoutées des photos d’époque de la collection de M. Drolet. Des forums de discussions ont été créés. Le webmestre du groupe met également des liens vers différents articles qui parlent de Coaticook, dont ceux du Progrès. Le phénomène du journalisme citoyen prend aussi de l’ampleur sur le site. «Lorsqu’il y a des feux, comme récemment, ce n’est pas rare de voir certaines photos de la tragédie apparaître», commente-t-il fièrement.

Internet haute vitesse s’étendra bientôt sur l’ensemble du territoire de la MRC de Coaticook. Le site pourrait intéresser d’autres gens, croit son créateur. «Pourrait-on élargir notre contenu à l’ensemble de notre territoire?», se questionne Raynald Drolet. Une chose est sûre, «Coaticook, ma ville!» dépasse les frontières. «Il est ouvert aux Coaticookois, mais il y a aussi des gens qui ont quitté la ville qui adhèrent au groupe. Ils veulent obtenir le pouls de leur ancienne municipalité», explique M. Drolet.

Il est à noter que même ceux qui ne sont pas membres du site Facebook peuvent suivre les discussions. Il est toutefois nécessaire d’avoir un compte pour y émettre son opinion ou publier des photos.