Le Coaticookois Nicolas Hébert fait sa marque en motocross

Le Coaticookois Nicolas Hébert est parvenu à tirer son épingle du jeu, en 2008, dans la discipline du motocross, dans le cadre du Championnat provincial «Challenge-Québec»

Le jeune homme de 19 ans a effectivement récolté une 3e position au classement cumulatif (8 courses) chez les juniors et l’on a reconnu ses mérites, en fin de semaine dernière, à l’occasion du banquet de fin d’année, tenu à Québec, et lequel réunissait les participants des différentes catégories.

Les épreuves se sont déroulées un peu partout au Québec (Québec, Matane, Ste-Louise, Thetford-Mines, etc.) au cours de la dernière saison estivale. «Dans l’ensemble, je suis très satisfait, d’émettre celui qui pratique cette discipline depuis quatre ans. Grâce à cette 3e position, je serai admissible dans la catégorie «semi-pro» l’année prochaine.»

Nicolas Hébert s’est avéré un compétiteur fort constant en 2008, obtenant deux 2e position et deux 3e place, ce qui lui a permis d’obtenir suffisamment de points pour s’accaparer le troisième rang du classement final.

Pas trop mal, quand on sait que la catégorie junior regroupait quelque 40 compétiteurs à chaque épreuve… «J’ai toujours tripé sur tout ce qui a un moteur. Quand j’étais jeune, mon père participait régulièrement à des courses de motoneige et j’en ai toujours gardé de bons souvenirs», mentionne Hébert qui entend s’entraîner très fort au cours de l’hiver afin d’être fin prêt pour le gros défi qui l’attend en 2009 chez les semi-pros. «Les gens pensent que les gars de moto n’ont pas besoin de s’entraîner au gymnase. C’est complètement faux. Ceux qui veulent obtenir de bons résultats n’ont pas le choix de garder la forme durant l’hiver. C’est un sport très exigeant qui demande une bonne musculation et beaucoup d’endurance. C’n’est pas reposant d’absorber le choc à l’atterrissage, après avoir effectué un saut de 90 pieds et plus», de confier Hébert qui roule sur une moto YZF 250 (Yamaha).

Il ne manque pas, au passage, de mentionner l’excellente collaboration de Gagné Lessard Sport et du mécanicien Stéphane Gagné. «Ils sont toujours là pour me seconder, me vendre les bonnes pièces et me dépanner à la dernière minute», s’empresse-t-il de dire.

Il a aussi de bonnes paroles pour son employeur, John Samson (NAPA) qui lui a permis de concilier le travail et la compétition.

Ambitions

Nicolas Hébert a de grandes ambitions et il entend tout donner pour atteindre ses objectifs. «J’aimerais être pro en 2010 et participer à quelques compétitions au niveau national. Et mon but ultime, ce serait de prendre part au Super Cross du Stade olympique à Montréal. J’en rêve à tous les jours», de conclure le jeune athlète.