Charles Poulin

Les candidats à la mairie de Coaticook se dévoileront sous un jour différent au cours des prochaines semaines.

En effet, le Progrès de Coaticook a soumis une série de questions inusitées, sans lien avec la vie politique. L’objectif consiste à mieux découvrir l’homme qui se cache derrière le politicien. Les réponses contribueront aussi à lever le voile sur une partie de leur personnalité, ce qui, nous l’espérons, facilitera le choix des électeurs derrière l’urne.

Le questionnaire comprend évidemment les traditionnelles questions techniques, comme l’âge, l’état civil et la formation, permettant également de mieux connaître les candidats qui brigueront les suffrages le 1er novembre prochain.

Le sort a voulu que le candidat Charles Poulin soit le premier à répondre aux questions présentées un peu plus bas.

Bertrand Lamoureux suivra le 21 octobre.

Fiche technique

Nom: Charles Poulin Âge: 36 État civil: mon épouse Nancy Rodrigue, nos enfants Laurie, Charles-Olivier et Béatrice.

Formation académique: Baccalauréat en Sciences de la Santé (physiothérapie) et formation en ostéopathie; formation de deuxième cycle universitaire en Gestion des organisations.

Travail occupé par le passé: physiothérapeute en milieu privé et public au Canada et aux États-Unis.

Depuis quand faites-vous de la politique active?

Quatre années comme conseiller municipal, précédées de 6 années comme représentant de l’Estrie au sein de l’Ordre professionnel de la physiothérapie du Québec.

Quels sont vos engagements communautaires actuels et passés?

Membre de la Chorale St-Edmond; entraîneur de football à la Frontalière; physiothérapeute bénévole pour plusieurs équipes sportives (hockey, baseball, football); membre Lions, de la Légion, Chevalier de Colomb; président de la Société St-Jean-Baptiste de Coaticook; président de la Chambre de commerce de Coaticook (2004-2005) et président du Club Optimiste de Coaticook (2000-2001) et je passe mon implication bénévole antérieure qui date de plus de 25 années;

Nommez une personnalité politique qui vous inspire?

John F. Kennedy, qui a mis les Américains au défi en disant: «Vous qui, comme moi, êtes Américains, ne vous demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, mais demandez-vous ce que vous pouvez faire pour votre pays.» Je pense qu’il faut investir davantage dans les personnes, car la force d’une communauté ce sont ses bénévoles et ses citoyens en général.

Qui est votre idole et pourquoi?

Mes grands-parents Gaby et Laval Thibodeau, qui ont habité Barnston jusqu’en 1998. Ils sont pieux, travaillants et fidèles. Ils ont le souci du travail bien fait et n’ont jamais cessé d’apprendre. Ils ont publié deux livres, dont un au cours de l’été 2009, qui relate la vie de mes arrière-grands-parents, qui travaillaient dans l’industrie laitière dès les années 1920.

À l’exception de Coaticook, quel est le plus bel endroit… Au Québec?

Le Vieux-Québec, où j’ai étudié, à l’université.

En Estrie?

North Hatley, où j’ai passé ma jeunesse.

Dans la MRC de Coaticook?

Le chemin Cochrane, à Compton, avec ses paysages magnifiques, son agriculture dynamique et son volet agro-alimentaire si important pour nous.

Nommez un coup de cœur que vous avez à Coaticook?

Je suis partagé entre deux lieux que je fréquente: l’étang Baldwin et le Pinacle (Parc Harold F. Baldwin) ainsi que le Parc de la Gorge. Je suis un amant de la nature.

Quelle est votre plus belle qualité?

J’ai toujours été serviable.

Et un défaut à corriger?

La gourmandise, ce qui est presque normal quand on habite la Vallée de la Coaticook!

Quels sont vos principaux loisirs ou les sports que vous pratiquez?

Le jardinage, la pêche, la marche en montagne en famille et entraîner les jeunes au football

Quelle chanson désireriez-vous entendre dans les haut-parleurs si vous gagniez l’élection du 1er novembre prochain?

«Passe-moé la puck», des Colocs. C’est dynamique et ça veut tout dire: «Vous m’avez passé la puck, j’vais en compter des buts!»

Nommez quelques personnes qui font partie de votre comité électoral.

Pour mon comité restreint, principalement Lorraine et John Sharpe, André Bourgault, Eliette Dubé, Nicolas Pratte, Christiane Thibault et Maurice Thibodeau. Je ne veux surtout pas minimiser l’importance des nombreux autres bénévoles qui travaillent dans l’ombre ou dans des comités plus spécifiques.