Bruno Pépin et Jonathan Roy entendent faire leur part

Le Big Bill amorcera sa saison 2009, le lundi 11 mai prochain, à Drummondville contre les Dodgers de l’endroit. En cette saison qui regroupe désormais 12 formations (3 divisions), le calibre est susceptible d’être fort relevé, d’où l’importance de miser sur de bons lanceurs.

À Coaticook, le président Marcel Sévigny et son entraîneur Daniel Lachance affichent une belle confiance sans pour autant pêcher par excès de confiance. Ils misent sur un bon noyau de lanceurs avec les Marc-André Major, Jean-Sébastien Varney et Jonathan Forest, mais il faut bien plus que ça pour passer au travers d’un calendrier de 34 joutes. D’autant plus que l’équipe évolue dans la même division que Sherbrooke et Acton Vale, deux formations qui risquent de faire des étincelles cette année.

Au sein de la rotation des lanceurs du Big Bill, on retrouve deux artilleurs qui se sont entraînés sérieusement durant l’hiver et qui ont travaillé avec ardeur au cours des dernières semaines. Bruno Pépin, qui amorce une troisième saison au sein du Big Bill, affiche une forme resplendissante. Ses coéquipiers ont d’ailleurs été en mesure de le constater lors des dernières séances d’entraînement. «Je me suis entraîné une bonne partie de l’hiver afin d’être prêt pour la nouvelle saison. J’ai travaillé beaucoup sur mon changement de vitesse et les résultats à l’entraînement sont intéressants, reste à voir comment ça se passera dans un vrai match», a confié le fier athlète dernièrement.

Ce dernier sera appelé en relève, comme ce fut le cas l’année dernière, mais il est possible que l’entraîneur lui fasse signe pour chausser les souliers de lanceur partant lorsque le calendrier sera chargé. Chose certaine, le lanceur droitier est en forme. Pas une once de graisse sur le corps. Il est désireux de revenir en force, lui qui a connu une fin de saison (séries) en deça des attentes.

Vincent Guay, qui en a vu bien d’autres depuis tout le temps qu’il évolue dans cette ligue, reconnait que Pépin montre de belles choses en ce moment au camp d’entraînement. «Ce n’est pas le même lanceur que j’ai catché en fin de saison l’an dernier», a-t-il indiqué au sujet de son coéquipier.

Et Roy

Quant au lanceur gaucher Jonathan Roy, il campera encore le rôle d’un lanceur sous-estimé. Peu spectaculaire, mais efficace dans l’ensemble, Jonathan Roy montre une belle confiance à l’approche de la nouvelle saison. «Je ne suis pas un lanceur de puissance, je ne réalise pas beaucoup de retraits sur 3 prises, mais je pense encore être en mesure d’aider le Big Bill. L’année dernière, j’ai bien performé et j’ai démontré que j’étais en mesure de garder l’équipe dans le match en limitant l’attaque rivale», de confier Roy, un chic bonhomme facile à diriger.