Belle expérience pour Martine Bélanger à Paris

La Coaticookoise Martine Bélanger n’est pas prête d’oublier son séjour au Carrousel du Louvre à Paris. Ces quelques jours (du 11 au 14 décembre) sur le vieux continent lui ont permis d’approfondir son cheminement d’artiste, tout en confirmant son intérêt pour ce qu’elle fait de façon professionnelle depuis cinq ans.

Bien connue à Coaticook pour ses talents de sculpteur de pierres, Martine Bélanger faisait partie d’une délégation de peintres et de sculpteurs qui a représenté le Québec, en décembre dernier, au Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts (SNBA).

Chaque année, depuis sa création, la SNBA organise un salon présentant le meilleur de «l’Art International».

Tous les artistes, en délégation comme en individuel, étaient automatiquement inscrits et susceptibles de recevoir un prix.

Outre le Québec, les artistes provenaient de la Chine, de la Corée, du Japon, des Etats-Unis, de l’Espagne, du Brésil et de la Turquie.

C’est via une agente, laquelle possède des contacts en France, que Martine Bélanger a pu profiter de cette opportunité en or afin de partager sa fiévreuse créativité. «Ça fait longtemps que je cherchais une façon d’échanger avec des artistes de d’autres pays, dont les pays d’Europe. J’ai constaté que leurs façons de faire sont similaires aux nôtres ici au Québec. Mais le plus important, c’est que j’ai été en mesure de faire de belles rencontres et de créer des liens avec d’autres sculpteurs», d’émettre celle qui était accompagnée de son conjoint, Alain Jubinville, et de son fils Alexis pour cette mémorable escapade à Paris. «Ce n’est pas un endroit idéal pour vendre nos œuvres, mais c’est certainement une occasion propice pour se faire connaître par les représentants et propriétaires de galeries d’art», prend soin d’ajouter celle-ci.

Ex-enseignante d’arts plastiques à l’école La Frontalière, Martine Bélanger croit que les artistes sentent le besoin de sortir de leurs ateliers pour se ressourcer et valider ce qu’ils font. «Nous passons tellement d’heures enfermés dans nos petits ateliers, dit-elle, qu’à un moment donné il nous faut sortir de là pour rencontrer des gens et avoir du feedback, des commentaires.»

Une telle virée en Europe nécessite toutefois bien des préparatifs. Ne serait-ce que pour transporter les œuvres (2) de l’artiste. «Mes deux sculptures pèsent 45 livres chacune, ça prend de la place dans une valise, signale-t-elle. J’ai accepté d’amener mon fils et sa copine avec nous là-bas qu’à la condition qu’ils puissent mettre des sculptures dans leurs valises.»

Martine souligne la contribution de son conjoint Alain dans toutes ses démarches. «Sans son support, je ne serais jamais allée là-bas», s’empresse de mentionner celle qui est membre de l’Association des sculpteurs sur pierres de la Montérégie. «Ce fut une expérience enrichissante sur toute la ligne», lance fièrement Martine qui a actuellement des œuvres exposées à Boston, à l’Ile d’Orléans et à Sherbrooke (Delta).

Notre Coaticookoise vit d’heureux moments et ne regrette surtout pas de s’être consacrée entièrement à son métier d’artiste.