Antoine Plouffe et Catherine Gagnon s’attaquent à l’Everest

Antoine Plouffe et Catherine Gagnon ont entouré le 11 mai 2009 sur leur calendrier puisque c’est à cette date qu’ils entreprendront leur ascension du mont Everest. En plus de représenter un défi personnel, les deux jeunes grimpeurs le feront aussi pour la bonne cause. L’argent qu’ils accumuleront lors de cet exploit servira à réaliser le rêve d’enfants malades, parrainés par l’organisme Make-A-Wish.

Les Coaticookois Antoine Plouffe et Catherine Gagnon ne seront pas seuls dans toute cette aventure. Tout d’abord, ils seront accompagnés de l’alpiniste expérimenté, François Langlois. Ce dernier est en fait le troisième Québécois à avoir atteint le sommet de l’Everest. Il s’est d’ailleurs promis de terminer la «Couronne des sept» d’ici les prochaines années. Cet exploit consiste à gravir les sept plus hauts sommets de la planète. De plus, les deux grimpeurs auront la compagnie d’une trentaine d’autres courageux, qui se sont lancés dans cette aventure de l’ascension de l’Everest, jusqu’à son premier camp de base.

Pourquoi ces deux Coaticookois ont-ils décidé de se greffer à ce projet? «Je me cherchais un accomplissement personnel, explique Catherine Gagnon. En plus, c’est pour une bonne cause. Je vois l’ascension de l’Everest comme un mini-combat. Ces jeunes malades devront quant à eux livrer un combat toute leur vie. Je désire leur laisser comme message de ne jamais se décourager.»

De son côté, Antoine Plouffe a toujours été un passionné de voyage. Après ses études universitaires en 2004, il est parti explorer la planète avec son sac à dos. «Disons que la piqûre des voyages a refait surface assez vite, raconte celui qui est aussi attitré aux ventes des produits Valfei pour justifier son implication. Nous allons vivre trois semaines intensives où je vais aller chercher ma part d’implication sociale, une part de dépassement de soi et une autre pour mon goût des voyages. C’est une recette gagnante.»

Bien évidemment, un tel voyage demande son lot de préparation physique. La jeune universitaire s’est fait un programme spécial axé sur l’endurance. «Je vais marcher de trois à cinq heures par jour. J’ai aussi un programme pour mon dos, mes mollets, mes cuisses et mes genoux. Le sac à dos que nous allons traîner pèse une quarantaine de livres, alors il faut être prêt. Il faut aussi travailler les genoux, car lorsqu’on va descendre, ils travailleront beaucoup.»

Pour sa part, Antoine Plouffe organisera de nombreuses sorties pédestres aux différentes montagnes de la région, comme le mont Pinacle. «Je me suis aussi inscrit dans toutes les ligues de hockey», ajoute-t-il en riant.

Nos deux courageux grimpeurs ont-ils des craintes? «Nous n’avons pas le temps de penser à ça, avouent-ils. On ne commencera pas à en parler. On va y aller et on va foncer.»

Pour participer au défi avec l’organisme Make-A-Wish, les deux Coaticookois devront amasser 7000 $ chacun pour la réalisation d’un rêve d’une enfant malade. Et c’est sans compter les dépenses personnelles encourues, comme le billet d’avion, etc.

Bien sûr, Antoine Plouffe et Catherine Gagnon demandent l’aide des gens de la région pour atteindre leur objectif financier. Déjà, deux projets sont en branle. Le premier est le tirage d’un crédit-voyage de 4000 $. On peut se procurer l’un des 2500 billets, au coût de 10 $, aux bureaux de Voyages Escapade 2000 ainsi qu’à la Laiterie de Coaticook.

Un spectacle du groupe Clocks, qui rend hommage à Coldplay, sera également présenté le 3 octobre prochain, au Pavillon des arts et de la culture de Coaticook. Toutes les sommes amassées lors de ces deux événements iront à la réalisation d’un rêve d’un enfant malade.

Même si l’ascension de l’Everest n’est encore que dans quelques mois, le couple croit bien d’autres voyages de ce genre. «Ce sera notre premier, mais certainement pas notre dernier», espèrent-ils.