Marché de soir de Compton: un réel plaisir à visiter pour la ministre Bibeau

COMPTON. Véritable coup de cœur de la ministre et députée de Compton-Stanstead, Marie-Claude Bibeau, le Marché de soir de Compton représente une occasion pour la parlementaire de revenir à la maison.

Son emploi l’amène aux quatre coins de la planète, en plus de gérer les dossiers relatifs à la Francophonie ainsi qu’au Développement international sur la Colline parlementaire à Ottawa. Lorsqu’elle peut revenir à la maison, Marie-Claude Bibeau adore prendre quelques minutes de son horaire fort chargé pour faire un arrêt au Marché de soir de Compton. «J’ai encore un fort attachement à Compton, raconte celle qui y a vécu une dizaine d’années, en plus d’être la copropriétaire du Camping de Compton depuis 18 ans. La région est tellement dynamique. Venir au marché, c’est un réel plaisir, un double plaisir même. Non seulement j’adore l’ambiance qui y règne, mais je revois ces personnes avec qui j’ai eu le plaisir de faire du bénévolat.»

Mme Bibeau rattache le mot plaisir au marché pour bien des raisons. «C’est beau, ça sent bon et on y voit des gens heureux. Il y a quelque chose de  »groundé », de vrai, d’authentique ici. Quand je vais dans un souk, à l’étranger, c’est habituellement là que j’ai mon choc culturel. C’est un peu la même chose à ce marché, où on retrouve nos racines.»

Ce plaisir est aussi sain à la fois pour la députée et ministre. «À Compton, on a plusieurs producteurs biologiques, note-t-elle. Dans le tourbillon de la vie, on ne mange pas nécessairement toujours bien. Toutefois, ici, on a cette satisfaction d’acheter de bons légumes, des petits casseaux de fraises ou de framboises. Ce sont des petits plaisirs de la vie qu’on ne s’offre pas tous les jours, surtout quand on a un horaire aussi bien rempli que le mien.»

Prochaines escales

Après avoir fait des voyages diplomatiques au Soudan du Sud, en République démocratique du Congo, au Ghana ainsi qu’à Londres au cours des derniers mois, Marie-Claude Bibeau s’arrêtera à New York afin de participer à l’assemblée générale des Nations unies. Des missions en Amérique du Sud se dessinent également, en plus de prendre part à la ministérielle de l’organisation internationale de la francophonie, au Togo.