Fierté malgré la défaite

SOCCER. La Coaticookoise Josée Bélanger a été au centre d’une grande fierté même si l’équipe féminine canadienne de soccer s’est inclinée devant celle de l’Angleterre 2-1, hier soir (27 juin). Autant dans sa ville natale qu’à travers le pays, l’engouement pour le match était visible.

Lors de la féroce compétition en quart de finale, dès que Josée Bélanger se retrouvait devant le ballon de soccer, la foule record de 54 027 spectateurs s’emballait au BC Place, à Vancouver. Il faut dire que la joueuse portait l’admirable titre d’être celle qui avait inscrit l’unique but de l’équipe canadienne le dimanche précédent.

Par conséquent, une vague de cris a retenti lorsqu’elle a botté vers le but adverse à la 89e minute, mais la gardienne anglaise a finalement réussi à plonger pour arrêter le ballon.

Le seul but du Canada a été marqué à la 42e minute par Christine Sinclair. L’équipe n’a jamais réussi à rattraper les deux buts de l’Angleterre marqués en moins de trois minutes, soit à la 11e et 14e minute de la défaite crève-cœur.

«Les Canadiennes ont été désavantagées à cause du soleil», observe Luke Bélanger, père de la joueuse Josée, qui voyait la gardienne de but défier la luminosité en plein visage. «Mais aussi à cause de l’erreur de Lauren Sesselmann au début», ajoute-t-il, rappelant qu’elle a perdu le ballon au profit de l’équipe adverse, menant directement au premier but des Anglaises.

 

 

 

Fierté nationale

La fin de l’aventure canadienne laisse derrière elle une grande fierté à travers le pays, puisque c’était seulement la seconde fois que l’équipe féminine était propulsée aussi loin en Coupe du monde. Même le premier ministre du Canada, Stephan Harper, a diffusé ceci sur son compte Twitter: «@CanadaSoccerEN a joué dur et a montré beaucoup de coeur ce soir et au cours des dernières semaines. Vous avez fait la fierté du Canada.»

À Coaticook, les amateurs ont été nombreux à suivre le match et la Ville avait inscrit depuis quelques jours sur son panneau lumineux de la rue Child: «Bravo Josée Bélanger! Go! Go! Go!»