Josée Bélanger a les yeux rivés sur la Coupe du monde

SOCCER. La Coaticookoise d’origine Josée Bélanger est en voie de réaliser son plus grand rêve à vie. Si tout se passe bien au cours des prochaines semaines, la joueuse de soccer pourrait officiellement être sélectionnée sur l’équipe nationale (Canada) et prendre part à la Coupe du monde de soccer de 2015.

«L’équipe n’est pas encore formée officiellement, précise Josée Bélanger qui est présentement à Vancouver pour le camp d’entraînement. Nous sommes actuellement 30 filles à lutter pour un poste et on va en retenir 23 (dont 20 en uniforme pour les joutes) pour la Coupe du monde.»

C’est au Canada, du 6 juin au 5 juillet prochain, qu’aura lieu la Coup du monde de soccer en 2015. Des joutes sont prévues à Montréal, Edmonton, Winnipeg, Vancouver, Ottawa et Moncton.

L’équipe du Canada est assurée d’y disputer au moins trois parties.

Plus de 24 pays tenteront de s’accaparer les grands honneurs.

Et quelles sont ses chances de s’aligner pour le Canada? «Elles sont bonnes, dit-elle, mais il n’y a rien d’acquis. Les premières coupures vont se faire vers la fin de décembre. J’ai confiance d’être encore là en janvier. J’ai souvent été utilisée dans les joutes préparatoires, c’est bon signe, mais je vais devoir faire preuve de constance.»

En participant à la Coupe du monde de soccer, Josée Bélanger viendrait du même coup effacer sa grande déception de 2011, alors qu’elle a été écartée de cette même compétition en raison d’une sérieuse blessure à une cheville.

«J’ai manqué la Coupe du monde de 2011 en Allemagne et je me suis ensuite retirée du programme national pendant deux ans. Ce n’est qu’en novembre 2013 que j’ai décidé de reprendre l’entraînement avec l’équipe nationale », rappelle la jeune femme de 28 ans qui a joué durant cinq saisons pour le Vert & Or de l’Université de Sherbrooke.

Mais cette fois risque d’être la bonne. «Je pense au soccer 24 heures par jour, sept jours par semaine, tout est en fonction de me tailler une place sur l’équipe. J’accorde de l’importance à tous les aspects : technique, physique, tactique et psychologique. J’ai une opportunité inespérée de réaliser un grand rêve, je ne veux pas manquer cette chance», insiste celle qui a commencé à jouer au soccer à Coaticook à l’âge de 5 ans.

Une Coaticookoise à la Coupe du monde de soccer! Ce n’est pas banal quand on pense au nombre d’adeptes qui pratiquent cette discipline au Canada.

«Si notre performance peut inspirer d’autres jeunes à réaliser leurs ambitions, tant mieux», de conclure l’attaquante de puissance.