Festin des Grâces : Le Progrès a goûté pour vous…

Le rendez-vous gastronomique, le Festin des Grâces, des Comptonales a chatouillé, hier, les papilles gustatives des plus fins gourmets en leur offrant le plaisir de découvrir de nouvelles saveurs. Le Progrès a tenté l’expérience. Voici ses impressions.

De prime abord, il est impressionnant de constater à quel point toutes les équipes, autant du côté des Comptonales que des chefs invités, sont organisés au grain de sel près. Chaque personne s’affaire rapidement à préparer les assiettes, devant les convives, dans les moindres détails visuels et… gustatifs. Considérant les conditions de travail parfois difficiles, car l’événement se déroule dans une tente située dans un champ loin des commodités et qui confine l’espace de travail au minimum, les chefs relèvent un défit de taille pour rendre un service et de la nourriture d’une qualité supérieure.

Malgré le temps qui les presse à monter leurs chefs-d’œuvre, les chefs trouvent tout de même une minute pour expliquer aux curieux qui se présentent à leur «coin de cuisine» le contenu de leur menu, ce qui est fort apprécié de tous. Malheureusement, il est impossible de goûter à tout et il n’est pas toujours aisé de choisir… Mais cela fait partie de l’expérience…

Il est à noter que le Progrès renonce à nommer les plats tels que présentés dans le menu car la nomenclature de ceux-ci est trop longue.

Amuse-bouches et entrée

Puisque tous reçoivent les mêmes amuse-bouche, ceux-ci sont servis aux tables par des jeunes aux doigtés de serveur de restaurant cinq étoiles. Le cornet au cari étonne par sa présentation métallique et sa saveur fruitée. Les fromages et les pains sont également servis aux tables.

L’entrée proposée par Stéphane Lo Ré, chef du restaurant Lo Ré à Sherbrooke, est délicate. Le mélange de porc et de confiture onctueuse de courges est un heureux mariage dont le goût est rehaussé par les échalotes frites.

Plat de résistance

Éric Garand, chef de Plaisir Gourmand de Hatley, prépare du sanglier effiloché. Les pleurotes et la purée de citrouille, qui accompagnent la viande, offrent une variété de textures en bouche très intéressante. La saveur légèrement plus prononcée de l’un met en valeur la douceur de l’autre.

Dessert

Mi-tarte, mi-croustade, le dessert aux pommes de Daniel Audet et Yvon Marois, chefs de La Ruée vers Gould de Gould, est un incontournable pour les amateurs de caramel. Cependant, la traditionnelle sauce à la texture veloutée écossaise est présentée avec une subtile touche d’érable qui la rend encore plus savoureuse.

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Par Josée Marie-Lise Robillard.