Camp 911: des jeunes de Coaticook dans le feu de l’action

URGENCE. «Plus tard, j’aimerais être pompier ou bien policier.» On l’entend souvent de la part des jeunes qui souhaitent eux aussi sauver des vies au quotidien. Grâce au Camp 911 de la MRC de Coaticook, ces mêmes ados ont la chance de vivre l’expérience des métiers d’urgence.

L’activité, qui s’est échelonnée du 3 au 7 juillet dernier, a été fort chargée pour ses neuf participants, comme l’explique le coordonnateur du Camp 911, Jonathan Garceau. «Avec les pompiers, ils ont travaillé avec des pinces de désincarcération. Ils ont également pu ressentir la chaleur que dégage un incendie lors d’une petite simulation. Chez les ambulanciers, ils ont appris des techniques de réanimation cardiovasculaires et comment faire une attelle. Au poste de commandement de la Sûreté du Québec, ils ont reçu la visite d’experts en explosifs et ont peaufiné des techniques d’arrestation et d’enquête», résume M. Garceau.

Jérémie Gendron a réellement apprécié sa semaine de «travail». «La petite simulation qu’on a eue avec les pompiers de Waterville, c’était vraiment l’fun. On était dans le feu de l’action, vraiment, en éteignant un feu de camp», dit-il, enthousiaste.

«Il y a eu pas mal plus d’action que ce dont à quoi je m’attendais», confirme pour sa part Jacob-Shawn Robert.

Grande simulation

Comme à l’habitude, le Camp 911 s’est soldé par la grande simulation. Le scénario de cette année amenait les apprentis pompiers, policiers et ambulanciers vers les Ateliers municipaux de la Ville de Coaticook, situés sur la rue de la Gravière. Là-bas, ils ont dû combattre un incendie, sauver quelques victimes du brasier, leur donner des soins et sécuriser les lieux des nombreux curieux venus assister à la scène.

Malgré la chaleur et le lourd uniforme qu’il devait porter, Jefferay Giguère arborait un grand sourire au terme de la simulation. «Ç’a super bien été, lance-t-il. J’ai dû faire tout l’édifice pour chercher une victime, car elle était vraiment dans le fond du bâtiment. Ç’a été difficile, j’étais essoufflé, mais on a réussi.»

Pour sa part, Carl-Olivier Madore dit être encore plus reconnaissant du travail de ceux qui sauvent des vies au quotidien. «Je connais maintenant tout ce qu’ils font lorsqu’ils combattent des incendies ou qu’ils arrivent sur les lieux d’un accident. C’est vraiment un très gros travail», explique-t-il.

Le Camp 911 est possible grâce à la collaboration des trois services incendie de la Vallée, la Sûreté du Québec ainsi qu’Ambulances de l’Estrie.