Steve Roy décortiquera les secrets des contrebandiers

TOURISME. Ne cherchez pas Steve Roy au Téléjournal Estrie cet été. Le Coaticookois d’origine passera plutôt la saison estivale au Parc de la gorge à la barre d’un nouveau spectacle intitulé «La Virée d’Al Capone».

Pour ce communicateur hors-pair, il s’agit d’un retour aux sources non seulement dans la ville qui l’a vu grandir, mais aussi au site qui lui a offert l’un de ses premiers emplois, il y a une quinzaine d’années. «On fait revivre un projet qui était dans les cartons depuis quelque temps. À l’époque, il y avait eu beaucoup de recherches effectuées sur la thématique de la contrebande. J’ai replongé là-dedans. Avec Foresta Lumina, les astres se sont enlignés. L’achalandage au Parc de la gorge a explosé. Ç’a été l’élément déclencheur pour remettre ce projet sur les rails.»

Pour en revenir à «La Virée d’Al Capone», les spectateurs seront plongés dans l’ambiance des années 1920 avec un décor, de la musique, des photos et des vidéos d’époque. D’ailleurs, le présentateur remercie la Société d’histoire de Coaticook pour son aide précieuse dans le montage. On y raconte comment on utilisa chevaux, vaches et chevreuils pour traverser l’alcool à la frontière. On parlera aussi de morts mystérieuses, d’arrestations héroïques et d’histoires invraisemblables, lesquelles se sont déroulées à la frontière canado-américaine. Bien que ces récits soient teintés d’humour, il s’agit de faits vérifiables à 90 %, mentionne le raconteur. «Nos recherches le prouvent, que ce soient par des découpures de journaux ou encore par des photos. L’autre 10 % vient plutôt de la tradition orale. Ce sont des légendes urbaines que les gens ont perpétré. Par exemple, Al Capone a-t-il déjà passé par Coaticook? Chose certaine, on sait qu’on a déjà fait affaires avec ses hommes.»

Le spectacle «La Virée d’Al Capone» sera présenté les week-ends à compter du 12 juin, et sept jours sur sept dès le 26 juin, à raison de trois représentations par soir, à 19 h 10, 20 h 30 et 21 h 45. Il s’agit de tout un défi. Aussi ambitieux soit-il, Steve Roy semble prêt à le relever. «C’est beaucoup de travail, mais la partie l’fun, c’est la livraison du spectacle. Ce sera comme des vacances pour moi», lance-t-il avec la voix teintée d’un large sourire.

Pour des billets, on se rend à l’accueil du Parc de la gorge ou encore au www.lavireedalcapone.com.