Les femmes à la rencontre des Premières nations

AMÉRINDIENS. La Journée internationale des femmes s’est déroulée sous le signe des Premières nations, ce matin (6 mars). Grâce à ce rendez-vous, les quelque 200 membres de la communauté métis weetchumtee de la Vallée sont plus présents que jamais.

«On a été très gâté au cours des derniers mois, soutient le vice-chef du groupe, René Gagné. Nous avons aussi participé aux nombreuses activités du 150e anniversaire de Coaticook, dont la grande parade. Pour nous, il est important de mettre de l’avant notre culture et nos traditions. On veut démontrer aux gens nos racines. Quand on sait d’où on vient, il est plus facile pour nous de savoir où on s’en va. Nous sommes là pour nous entraider.»

Puisqu’il est question de la Journée internationale des femmes, on a demandé aux intervenants de brosser un portrait de la gent féminine dans les communautés autochtones. «Nous sommes quand même chanceux, ici, car notre situation ressemble beaucoup à celle des grands centres. En communautés, par contre, le revenu est très bas et il y a peu d’emplois. Il y a l’école, le centre de santé, le conseil de bande et le magasin général. Point, il n’y a rien d’autre. La moitié des gens sont souvent sur le chômage. Pour moi, il ne s’agit pas d’un problème d’identité, mais bien d’un problème économique. Les problèmes sociaux sont souvent en lien avec les revenus. Nous luttons aussi avec l’introduction des technologies et le respect de nos traditions», raconte Michel Houde.

«La situation des femmes s’est beaucoup améliorée», rajoute Florienne Caouette. Cette dernière a également participé à une cérémonie de purification, qui a été menée par Samanîa. Une prestation musicale de bols de cristal, la présentation du calumet de la paix ainsi qu’un rapprochement avec les peaux de différents animaux étaient aussi au programme de cette journée, tenue au Centre communautaire Élie-Carrier.