Un globe-trotteur fou de tartes aux pommes

VERGER. Étienne Lemieux Maillé n’est pas qu’un excellent pâtissier. Après avoir confectionné sa 50 000e tarte aux pommes au verger Le Gros Pierre, le 19 octobre dernier, le jeune homme s’envolera pour l’Australie.

Fabriquer le succulent dessert représente un boulot saisonnier pour Étienne. «J’ai commencé à travailler au Gros Pierre à l’âge de 14 ans. Ç’a été mon premier emploi.»

Deux mois par année, il fait donc partie des travailleurs de ce verger de Compton. Les dix autres mois, il les passe à étudier, mais aussi à voyager. «Je reviens de l’Ouest canadien où j’y ai effectué des contrats de plantage d’arbres et de cueillettes de cerises. Avant de retourner aux études l’an prochain, je veux voyager encore davantage. Je veux m’envoler pour l’Australie au cours des prochaines semaines.»

Huit ans après son entrée au Gros Pierre, Étienne Lemieux Maillé y retourne chaque automne. «J’adore l’ambiance, dit-il. C’est très familial.»

Tout juste avant qu’il ne coupe son 50 000e dessert, qui, pour l’occasion, a été conçu en format géant, Le Progrès lui a posé la question qui tue: la tarte aux pommes est-elle son dessert préféré? «J’aime bien, mais j’avoue être un peu blasé. Par contre, je ne peux pas m’empêcher de manger un baluchon aux pommes pratiquement tous les matins», rigole-t-il.