Le député Rousseau à la recherche d’un second mandat

COMPTON-STANSTEAD. Le député de Compton-Stanstead, Jean Rousseau, représentera une fois de plus le Nouveau parti démocratique (NPD) lors du prochain scrutin fédéral. Ainsi, il tentera de gagner la confiance des électeurs pour obtenir un deuxième mandat.

La confirmation de sa candidature a été annoncée lors de son assemblée d’investiture, tenue à l’aéroport de Sherbrooke, le 18 janvier dernier. Le lieu choisi pour tenir un tel rassemblement n’est pas le fruit du hasard, selon le principal intéressé. «C’est un dossier qu’un gouvernement du NPD entend finaliser. On va faire tout en notre possible pour que l’aéroport de Sherbrooke reprenne ses activités. Même la région de Coaticook pourra bénéficier de ce levier économique important pour l’Estrie», estime Jean Rousseau.

Le politicien a longuement réfléchi à sa décision de se représenter une fois de plus. Sans la bénédiction de sa famille, le député néodémocrate avoue qu’il ne se serait pas lancé dans l’arène politique. «Nous avons quatre enfants et un cinquième qui s’en vient bientôt, dit ce père d’une famille recomposée. Il fallait que tous se disent prêts à faire tous ces sacrifices pour quatre autres années. Et nous le sommes. Je suis membre du NPD depuis 2004 et, mon rêve, c’est de voir un jour un gouvernement néodémocrate. J’espère pouvoir y participer et aider l’économie à prospérer.»

Selon le député de Compton-Stanstead, bien des dossiers demeurent en suspens, comme ceux de Postes Canada, où on désire arrêter la livraison du courrier à domicile, et de la Société Radio-Canada. «Je veux aussi porter une attention particulière aux dossiers de l’agriculture, qui sont en fait notre garde-manger collectif.»

La Vallée l’a-t-elle marqué au cours des quatre dernières années? «Ce que j’ai aimé de la région, c’est de voir la belle synergie entre les différents acteurs du monde agricoles et touristique. Les Comptonales sont un bel exemple de ça. L’événement m’a sensibilisé davantage à l’achat local. Donc, chaque fois que je vois un marché public, je m’y arrête pour encourager les marchands.»