Stéphane Charron derrière le nouveau complexe funéraire à Magog

AFFAIRES. Trois hommes d’affaires bien connus dans la région de Coaticook sont derrière le projet d’un nouveau complexe funéraire à Magog. Parmi eux se trouve l’actuel propriétaire du salon Charron et fils.

Stéphane Charron fait donc équipe avec Patrice Lamoureux et Jacques Demers dans ce projet évalué à deux millions de dollars. «Ça fait maintenant un an que nous travaillons sur ce dossier, fait savoir M. Charron. À la base, l’idée est venue de Patrice. Selon les études qu’il a faites, Magog est la seule ville au Québec, avec environ 30 000 citoyens, à n’avoir qu’un seul salon funéraire. Les autres en ont au moins deux.»

Stéphane Charron a d’abord dit non au projet. «Ma business principale, elle est à Coaticook. C’est mon bébé, c’est mon nom, ma réputation et ça représente trois générations.»

Après mûres réflexions, l’idée a ensuite cheminé. «J’ai eu de bonnes discussions avec ma famille et j’ai finalement dit oui à cette aventure.»

Mais qu’est-ce qui a bien pu lui faire changer d’idée? «D’abord, la relève, dit-il fièrement. Mon garçon de 15 ans m’a dit que c’est ce qu’il voudrait faire dans la vie. Deuxièmement, c’est le fait d’avoir une équipe gagnante. Je ne serais jamais parti en affaires seul, à Magog (le complexe aura pour nom Charron-Lamoureux). Ma force, c’est le service à la clientèle. Je ne suis pas fou du côté administration. Patrice, lui, c’est sa force. Ensuite, je ne peux pas dire que relever un nouveau défi ne m’intéressait pas. C’est stimulant de partir à zéro à Magog. On a une job de terrain à faire et j’ai vraiment hâte de m’y mettre.»

Avec une nouvelle adresse du côté de Magog, Stéphane Charron sera-t-il moins présent dans la Vallée? «C’est clair que Coaticook demeurera ma priorité, fait-il savoir de façon convaincante. On va arranger nos horaires pour que je n’abandonne pas Coaticook. Pour le service aux clients, je serai à Coaticook à 100 %.»

Avant qu’on ne procède à une première pelletée de terre du côté de Magog, le projet devra passer par l’étape du registre pour l’acceptation d’un changement de zonage. Le nouveau complexe sera situé sur la rue Sherbrooke, dans l’ancienne usine H. Fontaine. Il permettra de créer une vingtaine d’emplois.