Bassin de rétention et poste hydroélectrique sur la table de travail

COATICOOK. Deux projets importants sont sur la table des élus coaticookois. Le maire Bertrand Lamoureux souhaite faire avancer le dossier du bassin de rétention de la rivière Coaticook en plus de mousser la construction d’un nouveau poste hydroélectrique, deux projets évalués à quelque quinze millions de dollars.

Des rencontres avec les différentes instances gouvernementales sont prévues à l’agenda du premier magistrat, en ce qui concerne le bassin de rétention. M. Lamoureux se dit très optimiste par rapport à l’ouverture des décideurs sur ce projet qu’on avait évalué à cinq millions de dollars l’an dernier. «Ils ont manifesté le désir de nous rencontrer et on ira leur expliquer le projet, souligne-t-il. Le gouvernement fédéral [via ses programmes d’infrastructures] a de l’argent pour ça et le gouvernement du Québec doit nous écouter.»

Le maire de Coaticook rappelle l’importance de la construction d’un bassin de rétention afin d’éviter de possibles débordements à la rivière Coaticook ainsi qu’au ruisseau Pratt. «C’est la solution, martèle-t-il. Il faut absolument retenir l’eau avant qu’elle n’arrive au centre-ville.»

Expansion du réseau hydroélectrique

La Ville de Coaticook mijote également une expansion de son réseau hydroélectrique. Celle-ci passera vraisemblablement par la construction d’un nouveau poste d’hydroélectricité. Ce dernier sera situé presque au même endroit que l’actuelle structure, à l’intersection de la rue Merrill et du chemin Lavoie. «On sera prêt de la ligne électrique existante, alors Hydro n’aura pas besoin de bâtir un autre pylône pour amener le courant», mentionne Bertrand Lamoureux.

Et pourquoi se lancer dans un tel projet? «À l’heure actuelle, notre demande est à son maximum. Si, demain matin, il y avait une vingtaine de familles qui viendraient s’installer chez nous et que certaines entreprises venaient qu’à hausser leur demande d’énergie, on ne suffirait plus à la demande. C’est d’ailleurs l’Hydro qui nous a suggéré d’augmenter notre production.»

Le maire se dit conscient aussi de la facture qui vient avec un tel projet. «Dix millions de dollars, c’est peut-être un gros montant à investir au départ, mais il ne faut pas oublier que l’électricité que nous produirons, nous pourrons la vendre. On ne verra peut-être pas des profits immédiatement, mais il s’agit d’un projet qui bénéficiera aux générations futures», croit-il.

Si le processus suit son cours, la construction du nouveau poste devrait débuter en 2017 ou, au plus tard, en 2018.