Des micropolluants dans l’eau de Coaticook et Compton

AQUEDUC. L’eau potable de Coaticook et Compton contient des contaminants pharmaceutiques et des produits provenant des activités agricoles.

Voilà ce qui ressort d’une étude menée par la société privée BlueLeaf, qui a analysé l’eau des systèmes d’aqueduc de 18 municipalités de l’Estrie et du Centre-du-Québec. Les prélèvements ont été faits de mai à novembre 2014 par cette firme, en collaboration avec un groupe de chercheurs du département de génie civil de l’Université de Sherbrooke.

Notons que les concentrations de micropolluants sont plutôt faibles, souligne les chercheurs qui veulent éviter d’être alarmistes.

Du côté de Coaticook, les travaux de réfection au réservoir Cutting permettront de corriger la situation, en plus d’éliminer les faibles concentrations d’arsenic contenues dans l’eau, une problématique soulevée à quelques reprises par les années passées.

Les municipalités ont été sélectionnées pour cette étude ont été choisies pour leur source d’eau potable souterraine, sauf Drummondville et Sherbrooke qui puisent leur eau dans une source dite de surface, et parce qu’elles disposent d’un réseau de distribution. Elles ont aussi été choisies en fonction de la possibilité d’en faire la tournée en une seule journée.

Le but de l’étude était de voir s’il y avait présence ou non de ces contaminants dans l’eau potable. «Et la réponse est oui», laisse tomber le président de BlueLeaf, Barry Husk. «On se préoccupe plus ou moins de la concentration présente de ces contaminants parce que la majorité de ces produits-là ne sont pas encore assujettis à des normes. Donc les municipalités ne sont pas tenues de les analyser», poursuit-il.

En collaboration avec l’Express de Drummondville