Une nouvelle construction projetée au centre-ville de Coaticook

RENOUVEAU. Ça aura pris peut-être un peu plus d’un an, mais il y finalement un projet dans l’air pour remplir l’espace au centre-ville de Coaticook, laissé vacant par le sinistre de janvier 2014.

Le premier magistrat Bertrand Lamoureux en a fait l’annonce lors de son allocution annuelle au souper du maire, le 28 janvier dernier. C’est la Municipalité elle-même qui pilote le projet. «L’an dernier, on a lancé un appel à des investisseurs pour rebâtir dans ce secteur. Malheureusement, il n’a pas été entendu. J’ai toujours dit qu’il fallait remplir cet espace et voilà pourquoi nous prenons les rênes de ce beau projet», souligne M. Lamoureux.

Un peu à l’image de ce qui a été détruit, on retrouvera trois espaces commerciaux au rez-de-chaussée et entre sept et huit logements à prix modiques à l’étage.

Dans ses démarches, la Municipalité entend faire équipe avec l’Office municipal d’habitation (OMH) ainsi qu’avec l’Association des coopératives du Québec. Une fois le projet complété, l’OMH s’occupera de la partie logements, comme il le fait avec les constructions situées tout près du Centre de santé et de services sociaux de la MRC-de-Coaticook. «On sera capable d’aller chercher des octrois en faisant équipe avec ces organismes. Ça nous aidera», précise le maire Lamoureux, sans toutefois connaître la valeur de la nouvelle construction.

On se réjouit bien évidemment de la nouvelle du côté de Rues principales. Sa directrice générale, Julie Favreau, voit d’un bon œil l’ajout de locaux commerciaux au centre-ville. «Il ne faut jamais attendre que tous nos espaces soient loués avant de faire un "move". Ça envoie un bon message aux gens d’affaires, selon moi.»

Présentement, seul le local anciennement occupé par la Friperie Mod’Écolo demeure vacant. Les espaces du Bistro DT sur Child et du commerce Tribu accueilleront de nouveaux locataires en mars. «Je pense qu’il y a un engouement certain pour notre région, souligne Mme Favreau. Avec le buzz Foresta Lumina, il y a beaucoup de gens qui veulent profiter de cette manne. Ce n’est certainement pas un hasard.»

Quant aux espaces de logements, la directrice générale de Rues principales souligne que ce sont les gens qui habitent le centre-ville qui le rendent vivant une fois les heures d’ouverture des commerces terminées. «On crée ainsi une certaine densité qui est très bonne pour tout le monde», conclut-elle.